Alors que la neuvième génération de consoles entre dans sa phase de maturité, les regards se tournent déjà vers l’avenir. D’après les révélations du leaker technique KeplerL2, les prochaines consoles de Sony et Microsoft — la PS6 et la Xbox Next — partageront une même fondation technologique : l’architecture GPU UDNA d’AMD, encore non officielle, mais déjà très prometteuse sur le papier.
Une architecture commune, des performances en nette hausse
Intervenant sur les forums NeoGAF, KeplerL2 a réagi à une discussion sur les gains potentiels en Ray Tracing et en IA sur la future PlayStation. Selon lui, la PS6 et la nouvelle Xbox seront toutes deux propulsées par l’architecture UDNA d’AMD, une évolution directe de RDNA4. Les premières estimations évoquent +20 % de performances en rastérisation, et des performances doublées en Ray Tracing et traitements IA, un point stratégique à l’heure où l’upscaling et les effets visuels deviennent essentiels pour la 4K fluide et les expériences hybrides IA.
Une information qui, si elle se confirme, devrait mettre fin aux spéculations sur une architecture différenciée entre Sony et Microsoft : cette fois encore, les deux géants semblent miser sur des bases similaires, tout en conservant leur propre philosophie logicielle.
Une guerre des dates : Xbox en embuscade dès 2026 ?

Côté calendrier, KeplerL2 table sur un lancement commun en 2027, mais il affirme que Microsoft envisagerait sérieusement de dégainer sa machine un an plus tôt, dès 2026. Ce timing pourrait coïncider avec l’arrivée de titres stratégiques pour la marque verte, dont un remake de Halo: Combat Evolved, Forza Horizon 6 ou encore Gears of War: E-Day, seul jeu officiellement annoncé à ce jour.
Avec ces cartouches en main, Microsoft pourrait espérer reprendre l’ascendant sur Sony en frappant le premier, à l’image de la stratégie Xbox Series S/X, dévoilée bien avant la PS5. Reste à voir si l’écosystème software sera prêt à temps.
Des SoC « custom », mais pas tant que ça
KeplerL2 en a également profité pour démystifier l’idée de personnalisation extrême des SoC (processeurs et GPU) dans les consoles. Selon lui, ni Sony ni Microsoft ne conçoivent réellement leurs puces de A à Z : ils ajustent plutôt des éléments déjà présents dans les architectures AMD, parfois retirés dans les versions PC, pour des raisons de rétrocompatibilité ou de budget.
Autrement dit, le gros du travail reste entre les mains d’AMD, et l’ »exclusivité technologique » revendiquée par les constructeurs est souvent bien plus limitée qu’il n’y paraît.
UDNA vs RDNA4 : un cap technologique sans cache 3D
Enfin, concernant les spécificités de cette architecture UDNA, l’initié précise qu’aucune des deux consoles ne bénéficiera de cache 3D, fonctionnalité pourtant en vogue côté CPU. Quant au nombre d’unités de calcul (UC) intégrées dans les futurs GPU, le mystère reste entier pour le moment.
Malgré tout, la promesse d’un Ray Tracing doublé et d’une IA bien plus musclée annonce une génération tournée vers le réalisme graphique et les outils d’assistance intelligents, éléments de plus en plus clés dans les pipelines de développement.