Bandai Namco et Rebel Wolves reviennent sous les projecteurs avec 28 minutes inédites de gameplay pour The Blood of Dawnwalker, leur RPG narratif sombre et ambitieux prévu pour 2026. Cette nouvelle présentation complète la vidéo de 21 minutes publiée en juin, et confirme que le studio fondé par d’anciens développeurs de The Witcher œuvre à un projet particulièrement dense, autant dans ses mécaniques que dans sa mise en scène.
Un XIVᵉ siècle rendu à la fois crédible et cauchemardesque

L’histoire s’installe au cœur de l’Europe du XIVᵉ siècle, une époque déjà meurtrie par les conflits sanglants et écrasée par la peste noire. Rebel Wolves y insuffle une bascule fantastique : profitant du chaos, les vampires sortent enfin de l’ombre pour réclamer la liberté et le pouvoir que les humains leur ont refusés pendant des siècles. Leur réveil entraîne dans leur sillage d’autres créatures nocturnes, transformant un Moyen Âge déjà fragile en un territoire où légendes et histoire se confondent.
Cette toile de fond, minutieusement travaillée, sert de socle à une aventure où la tension politique répond à l’horreur gothique, et où la survie devient un enjeu permanent.
Coen, un héros condamné à vivre entre deux états

Le joueur incarne Coen, un jeune homme métamorphosé malgré lui en Dawnwalker : un être coincé entre le monde des vivants et les pouvoirs corrupteurs de la nuit. Ce statut hybride n’est pas qu’un élément narratif ; il structure l’ensemble du gameplay.
Coen doit sans cesse arbitrer entre deux voies : préserver son humanité pour protéger sa famille, ou embrasser pleinement ses capacités surnaturelles, quitte à sacrifier ce qu’il reste de son âme. Le jeu pose alors une question qui dépasse la simple narration :
qu’est-ce que la liberté, si elle exige de renoncer à ce que vous êtes ?
Un RPG façonné par vos actions… et par vos absences

Rebel Wolves promet une expérience où les décisions du joueur ne sont jamais anodines. Chaque choix — dialogue, alliance, combat, détour — modifie l’équilibre du monde et influence le destin de ses habitants. Pire encore : le temps avance, que vous le vouliez ou non.
Chaque quête consommant une part du calendrier inéluctable, Coen ne pourra pas sauver tout le monde. Les développeurs insistent : le monde n’attend personne, pas même le héros. Cette pression constante installe un rythme narratif unique, où l’urgence et le doute s’entremêlent.
Jour et nuit : deux visages, deux approches, un même conflit intérieur

L’une des originalités du titre repose sur son système bicéphale :
le jour, Coen combat en humain, maniant l’épée et la magie ;
la nuit, il devient un prédateur capable de bonds démesurés, de griffes meurtrières et d’aptitudes vampiriques dévastatrices.
Chacune de ces formes a ses avantages, ses limites, et son impact sur les interactions avec les PNJ ou l’exploration. Le jeu encourage clairement l’expérimentation, poussant le joueur à alterner méthodiquement entre stratégie humaine et instinct animal.
Un open world conçu à la main, riche en atmosphère

La nouvelle vidéo permet aussi d’apprécier les environnements du jeu : forêts denses, plaines balayées par le vent, marécages toxiques, montagnes abruptes, villages médiévaux et ruines enfouies. Le monde, entièrement façonné à la main, regorge de secrets et de détails visuels qui renforcent la sensation d’un espace vivant, marqué par la peur et les mythes.
L’Unreal Engine 5 se met ici au service d’une ambiance lourde, presque palpable, prête à accueillir une saga que les développeurs espèrent durable.
Avec cette nouvelle présentation, The Blood of Dawnwalker confirme son ambition : mêler narration forte, mécaniques exigeantes et esthétique surnaturelle dans un RPG où chaque minute compte. Rebel Wolves veut signer le premier chapitre d’une longue histoire, guidée par des choix à la fois personnels et tragiques.
Le jeu est attendu pour 2026 sur PlayStation 5, Xbox Series et PC



