Sony préparerait une console next-gen d’une puissance hors norme. Une nouvelle fuite, relayée par le créateur de contenu Moore’s Law Is Dead, prétend révéler la fiche technique complète de la future PlayStation 6, nom de code Orion. Si ces chiffres se confirment, la machine marquerait un bond générationnel spectaculaire, avec un accent inédit sur le ray tracing et l’intelligence artificielle.
Une architecture pensée pour libérer la puissance du CPU

Au cœur de la PS6, Sony miserait sur un SoC custom gravé en 3 nm chez TSMC, intégrant jusqu’à 10 cœurs Zen 6, dont deux “low power” dédiés aux tâches système. Une stratégie intéressante : en isolant l’OS et les fonctions d’arrière-plan, près de 20 % de ressources CPU supplémentaires seraient dégagées pour les jeux. De quoi garantir une fluidité constante, même dans les mondes les plus chargés en calculs.
GPU RDNA 5 : le pari du ray tracing

Côté graphique, la console embarquerait entre 52 et 54 unités de calcul RDNA 5, cadencées à 2,6–3,0 GHz, épaulées par 10 Mo de cache L2. Sur le papier, on parle d’une puissance 2,5 à 3 fois supérieure à la PS5 en rasterisation, mais c’est surtout le ray tracing qui impressionne : 34 à 40 TFLOPS théoriques, avec des performances comparées à une RTX 5090 en rendu path tracing.
Cette approche traduit un choix clair de Sony : privilégier l’éclairage, les reflets et l’illumination globale pour offrir une immersion encore jamais atteinte sur console. Avec la promesse du support FSR 4, le constructeur viserait du 4K60 natif et jusqu’à 4K120 avec upscaling.
Une mémoire à la mesure des ambitions

La mémoire ne serait pas en reste : interface GDDR7 en 160 bits, débit à 32 GT/s, soit 640 Go/s de bande passante. La PS6 prendrait en charge jusqu’à 40 Go de RAM, même si Sony hésiterait entre une version finale à 30 ou 40 Go selon les coûts de production en 2027. Un choix qui rappellerait les arbitrages de la PS5, où la balance entre prix et puissance avait dicté certaines décisions.
Backwards compatibility et rivalité avec Xbox Magnus
Bonne nouvelle pour les joueurs : la PS6 serait rétrocompatible avec les catalogues PS5 et PS4. En revanche, rien n’a filtré sur un éventuel support PS3.

Face à elle, la future Xbox “Magnus” disposerait de 25 % de puissance brute supplémentaire sur le papier. Mais d’après la fuite, les différences concrètes resteraient minimes, les deux machines visant des performances similaires en 4K60 et 4K120. Autrement dit, l’affrontement se jouerait davantage sur l’écosystème, les exclusivités et la maîtrise logicielle que sur les seuls téraflops.
La production de la PS6 serait prévue pour mi-2027, avec un lancement mondial à l’automne. D’ici là, les chiffres révélés doivent être pris avec précaution : rien n’est officiel, et les ambitions listées pourraient encore évoluer. Reste que cette fuite nourrit déjà l’imaginaire : si Sony concrétise ces promesses, la PlayStation Orion pourrait bien redéfinir les standards du jeu vidéo domestique.
En attendant une confirmation de Sony, cette fuite relance la hype autour de la future guerre des consoles. Entre promesses techniques et rivalité historique, la route vers 2027 s’annonce plus que jamais passionnante.




