À chaque apparition, Phantom Blade Zero a ce petit truc qui donne l’impression de regarder un jeu qui monte en puissance sans jamais retomber. Son dernier trailer ne fait pas exception : chorégraphies millimétrées, rythme nerveux, et cette promesse d’un action-RPG qui veut jouer dans la cour des très grands. Surtout, la vidéo met enfin les choses au clair sur deux points attendus : la fenêtre de sortie et la stratégie de plateformes.
Une sortie fixée, PS5 et PC en première ligne
C’est désormais officiel : Phantom Blade Zero sortira en 2026, avec une date avancée au 9 septembre pour un lancement sur PS5 et PC. Une double sortie “day one” qui confirme l’ambition du projet : viser le public console PlayStation tout en s’assurant une base PC solide, habituée aux expériences exigeantes et aux jeux d’action spectaculaires.
Et sur le fond, le trailer insiste sur ce qui fait déjà l’identité du titre : un univers sombre, presque “martial-punk”, où les lames claquent, où les impacts pèsent, et où chaque échange ressemble à une petite démonstration de style. On sent un jeu pensé pour l’adrénaline mais aussi pour le plaisir de l’exécution propre, précise, chirurgicale.
L’info qui change tout : une exclusivité console d’au moins 12 mois

Là où la bande-annonce lâche sa vraie bombe, c’est dans une mention discrète en fin de vidéo : le jeu ne sera pas disponible sur d’autres consoles pendant au minimum 12 mois après sa sortie. Traduction immédiate : PlayStation sécurise une exclusivité console qui s’étendrait jusqu’à septembre 2027 (au plus tôt), tandis que le PC reste dans la boucle dès le lancement.
Conséquence logique : pas de version Xbox au lancement, et même en cas d’arrivée sur la console de Microsoft, il faudrait attendre la fin de cette fenêtre. Même constat pour une hypothétique sortie sur Nintendo Switch 2, qui ne pourrait de toute façon pas se matérialiser avant l’expiration de l’accord.
On est donc face à un schéma désormais bien connu : un jeu tiers très mis en avant, un lancement PS5 + PC, puis le reste des consoles reléguées à plus tard. Rien de nouveau… sauf que Phantom Blade Zero a clairement le potentiel pour devenir un “événement” et donc relancer, mécaniquement, les débats.
Une stratégie à la Silent Hill 2… et un sujet sensible

La comparaison vient naturellement : Silent Hill 2 Remake avait lui aussi bénéficié d’une exclusivité temporaire sur PS5, avant de débarquer plus tard ailleurs. Dans le cas de Phantom Blade Zero, la communication est plus directe : la fenêtre d’exclusivité est affichée noir sur blanc, ce qui coupe court aux spéculations… tout en alimentant les discussions.
D’autant que le sujet a déjà été sensible par le passé. Les échanges autour d’une version Xbox avaient pu devenir électriques, et le studio avait laissé entendre qu’il envisageait la plateforme à terme. Avec cette fenêtre désormais actée, le scénario le plus plausible est simple : si un portage Xbox existe, il pourrait être lancé une fois le contrat arrivé à son minimum à condition que le développement suive et que les priorités du studio aillent dans ce sens.
Pendant ce temps, 2026 s’annonce chargé pour tout le monde

Évidemment, l’autre réalité du marché, c’est que 2026 ne sera pas une année “vide” côté concurrence. Xbox, de son côté, aura aussi de quoi occuper le terrain avec ses grosses cartouches habituelles Halo, Forza, Gears… bref, le genre de line-up qui permet de tenir l’affiche même quand certains jeux tiers très attendus se font désirer.
Phantom Blade Zero a désormais une trajectoire claire : un lancement PS5 + PC le 9 septembre 2026, puis une attente d’au moins 12 mois pour les autres consoles. Une annonce qui confirme la montée en puissance des exclusivités temporaires côté PlayStation, et qui devrait continuer d’alimenter le débat sur l’accès aux jeux selon les plateformes.
Reste la vraie question, celle qui compte au-delà des logos : est-ce que Phantom Blade Zero tiendra ses promesses manette en main ? Au vu de ce que montre le jeu, la hype n’est pas sortie de nulle part et septembre 2026 paraît encore loin… mais beaucoup moins qu’hier.

