À quelques mois du lancement de Grand Theft Auto 6, le débat autour de son prix continue d’enflammer la communauté. Et cette fois, c’est un visage bien connu de la saga qui s’en mêle : Jay Klaitz, l’acteur derrière le mythique Lester Crest de GTA V, estime que le prochain opus de Rockstar mérite pleinement un prix de 100 $. Une affirmation qui alimente encore un peu plus les discussions sur la valeur réelle des blockbusters modernes.
« Ce jeu prend des années, et ça se voit »

Dans une interview accordée à The Escapist, Jay Klaitz est revenu sur la création titanesque de la licence Grand Theft Auto. Pour lui, le tarif supposé de 100 $ pour GTA 6 n’aurait rien d’exagéré compte tenu de l’investissement colossal derrière le projet.
« GTA V était déjà un monstre en termes de motion capture », explique-t-il. « On peut imaginer que GTA VI le sera encore plus. Ces jeux prennent des années et des années à produire. Ce n’est pas comme s’ils s’y étaient mis l’an dernier ! »
L’acteur rappelle que GTA V avait nécessité des années de développement intensif avant même de lancer les premières captures de mouvement, et que Rockstar a enchaîné presque directement sur le sixième épisode. Pour lui, cette dévotion technique et artistique justifie largement un tarif supérieur à la norme actuelle.
Un jeu, plusieurs expériences

Klaitz souligne également que GTA 6 n’est pas qu’un jeu solo :
« Comme pour GTA V, il y aura plusieurs versions, du contenu téléchargeable, et bien sûr l’expérience en ligne. En réalité, quand tu achètes un GTA, tu achètes presque plusieurs jeux en un. »
Une remarque pertinente quand on sait que GTA Online continue d’être mis à jour plus de dix ans après sa sortie, générant un contenu quasi infini pour la communauté. Dans cette logique, GTA 6 pourrait être conçu comme une plateforme évolutive, justifiant davantage un prix premium à la sortie.
Entre accessibilité et ambition

Mais Jay Klaitz ne ferme pas les yeux sur la question du pouvoir d’achat des joueurs.
« Je comprends qu’il faut rendre le jeu accessible au plus grand nombre. Peut-être qu’il y a une façon de trouver un équilibre. »
Ce positionnement nuancé illustre bien le dilemme actuel : comment concilier l’ambition pharaonique des jeux AAA et la capacité financière des joueurs ?
Le prix de l’excellence

Rockstar n’a toujours pas confirmé le tarif officiel de Grand Theft Auto 6, attendu en mai 2026, mais les rumeurs persistantes d’un prix de 100 $ n’ont jamais semblé aussi crédibles. Et si un studio peut se permettre de briser ce plafond symbolique, c’est bien Rockstar : un développeur dont chaque sortie redéfinit les standards techniques et narratifs de l’industrie.
Jay Klaitz résume parfaitement l’état d’esprit : « Ce jeu mérite son prix. »
Un constat à la fois lucide et provocateur, qui pose une vraie question : à l’ère des superproductions vidéoludiques, combien vaut vraiment un chef-d’œuvre ?




