Quatre ans après son lancement, Gran Turismo 7 continue de défier les lois de l’usure. À l’occasion des Gran Turismo World Series 2025 World Finals, son producteur historique Kazunori Yamauchi a levé le voile sur un chiffre qui force le respect : plus de deux millions de joueurs actifs chaque mois. Un cap symbolique, d’autant plus remarquable que la courbe des nouveaux utilisateurs reste orientée à la hausse.
Lors d’un échange en table ronde relayé par GTPlanet, Yamauchi s’est montré particulièrement confiant. Selon lui, l’état actuel du jeu n’a tout simplement aucun équivalent dans l’histoire de la licence. Un constat partagé en interne, mais aussi du côté de PlayStation, tant la longévité et l’engagement autour de Gran Turismo 7 dépassent les standards habituels du genre.

Cette réussite ne repose pourtant pas sur une baisse de prix agressive. Le titre a conservé sa valeur commerciale, préférant s’appuyer sur une stratégie de contenu au long cours. La récente mise à jour Spec 3, la plus ambitieuse à ce jour, a joué un rôle clé. À cela s’ajoute le Power Pack à 30 euro, qui enrichit l’expérience avec 50 nouvelles épreuves réparties en 20 catégories, dont des courses d’endurance de 24 heures. L’introduction de GT Sophy 3.0, version la plus avancée de l’IA maison, vient compléter un ensemble pensé pour séduire aussi bien les puristes que les pilotes occasionnels.
Derrière ce suivi exemplaire, Polyphony Digital ne donne aucun signe d’essoufflement. Le studio entretient son simulation-racer comme un service vivant, sans calendrier de fin annoncé. Reste une inconnue : l’arrivée, à moyen terme, d’une nouvelle génération de consoles pourrait rebattre les cartes.
En attendant, Gran Turismo 7 s’impose comme un cas d’école. Celui d’un jeu qui, loin de s’éteindre après son lancement, trouve une seconde jeunesse grâce à un soutien constant, des mises à jour substantielles et une communauté toujours plus fidèle. Une démonstration que, dans le jeu vidéo moderne, la durée peut devenir une véritable force.

