À quelques jours de sa sortie le 2 octobre sur PS5, Ghost of Yōtei continue de lever le voile sur ses fonctionnalités. Après avoir hérité du prestige visuel de Ghost of Tsushima, le nouveau titre de Sucker Punch Productions s’annonce comme une véritable pépite pour les amateurs de photographie virtuelle. Le PlayStation Blog a détaillé en profondeur les options du mode photo, et le constat est clair : les joueurs vont disposer d’un terrain de jeu impressionnant pour capturer l’esthétique du Japon féodal.
Un mode photo pensé comme un outil de réalisation

À l’image de son prédécesseur, Ghost of Yōtei offre une liberté totale pour immortaliser ses plus beaux instants. Sucker Punch va plus loin en intégrant la possibilité d’enregistrer jusqu’à 16 placements de caméra pour créer de véritables plans séquences animés. La variété des focales — allant de l’ultra grand-angle 12 mm au téléobjectif 300 mm — associée à une profondeur de champ réglable entre f/1.2 et f/63 permet de composer des scènes dignes d’un tournage professionnel. Avec une distance de mise au point pouvant aller de 10 cm à 200 mètres, chaque détail du décor devient exploitable.
Couleurs, ambiance et direction artistique

Le studio a également mis l’accent sur la richesse des filtres visuels. Les joueurs pourront basculer du réalisme pur aux tons plus stylisés avec des options comme Samurai Red, Storm, Autumn, Ginkgo ou encore Tintype. L’intensité de chaque filtre reste ajustable, et des paramètres comme l’exposition ou le contraste en noir et blanc (de 1.0 à 3.0) permettent un contrôle précis de l’image. Ces outils de color grading s’inscrivent dans une direction artistique déjà marquée, où, comme l’a rappelé l’art director Joanna Wang, la couleur jaune joue un rôle symbolique majeur dans la narration.
Des environnements vivants à modeler

Ghost of Yōtei ne se contente pas d’offrir de beaux décors : il invite à les transformer. Les particules dynamiques — pétales de fleurs, oiseaux en vol, feuilles de bambou — peuvent être intégrées à chaque scène, puis modulées selon l’intensité, la vitesse et la direction du vent. À cela s’ajoutent les options de météo, d’heure de la journée ou de couverture nuageuse, ouvrant la porte à des compositions quasi cinématographiques.
Atsu, héroïne à façonner

L’héroïne, Atsu, peut elle aussi être adaptée aux besoins créatifs du joueur. Qu’elle soit maculée de boue, tâchée de sang ou parfaitement propre, son apparence s’ajuste d’un simple menu. Les expressions faciales sont personnalisables, et les équipements comme le casque ou le masque peuvent être retirés pour mettre en avant son visage. Même le reflet de son katana peut être modulé, oscillant entre réalisme et effet stylisé.
Une prise en main accessible

Malgré cette richesse, Sucker Punch assure que son mode photo reste intuitif. Un simple appui sur la flèche droite du D-Pad permet d’ouvrir l’outil à tout moment, et l’alternance entre autofocus et mise au point manuelle s’adresse aussi bien aux curieux qu’aux vétérans de la photo virtuelle.
Avec ce mode photo, Ghost of Yōtei ne se limite plus au statut de suite spirituelle de Tsushima : il devient aussi un espace d’expérimentation visuelle. Grâce à la puissance de la PS5, Sucker Punch propose un outil qui flirte avec le cinéma, donnant aux joueurs les moyens de capturer des moments intimes ou épiques avec un niveau de contrôle rarement vu dans le jeu vidéo.
Le rendez-vous est pris : à partir du 2 octobre, le Japon d’Hokkaidō ne sera pas seulement un terrain d’aventure, mais aussi un immense studio à ciel ouvert pour les créateurs en herbe.








