Death Stranding 2 : une suite exemplaire qui surpasse le premier opus

L’année 2025 confirme son statut d’année dorée pour le jeu vidéo. Mois après mois, les prétendants au titre de GOTY s’enchaînent. En juin, c’est au tour de Death Stranding 2 de faire son entrée, et comme souvent avec Hideo Kojima, les attentes sont à la hauteur de l’aura du créateur. Bonne nouvelle : la suite du mystérieux voyage de Sam Porter Bridges semble tenir toutes ses promesses.

Une réception critique solide

La veille de sa sortie, les premières notes sont tombées, et elles laissent peu de place au doute : Death Stranding 2 fait forte impression, avec une moyenne de 90 sur Metacritic. Les critiques saluent à la fois l’ambition, la direction artistique et les améliorations apportées au gameplay. Quelques exemples notables :

• JV.com : 17/20
• IGN : 6/10
• VGC : 5/5
• Gamekyo : 9/10
• Eurogamer : 4/5

Malgré une note plus tiède du côté d’IGN, la tendance générale reste très positive : Kojima réussit à proposer une œuvre cohérente, plus maîtrisée et plus dense que son prédécesseur. Un nouveau monde, deux nouveaux continents

Exit les paysages désolés de l’Amérique d’origine. Cette fois, le périple commence au Mexique, pour ensuite nous plonger dans une Australie réimaginée, vaste, sauvage et imprévisible. Le tout sublimé par le moteur Decima, déjà à l’œuvre dans Horizon Forbidden West. Résultat : des panoramas époustouflants, des effets climatiques dynamiques et une topographie plus variée que jamais.

Gameplay : plus riche, plus libre, plus tactique

Si Death Stranding 2 conserve ses bases de simulateur de livraison, il affine considérablement ses mécaniques. L’aspect furtif prend davantage d’ampleur grâce à de nouveaux outils, dont un drone aérien qui rappelle celui utilisé dans les Assassin’s Creed récents.

Mais les amateurs d’action ne sont pas en reste. L’arsenal s’élargit, les gunfights gagnent en nervosité, et les gadgets permettent une approche plus personnalisée. Chaque joueur peut désormais modeler son expérience selon son style, avec une progression fluide et organique.

Une narration toujours aussi marquée par la patte Kojima

On retrouve dans Death Stranding 2 tout ce qui fait le sel d’un jeu Kojima : mise en scène cinématographique, dialogues énigmatiques, ruptures de ton… mais aussi un casting XXL. Norman Reedus, Troy Baker, Elle Fanning et Debra Wilson livrent des prestations saisissantes, renforçant l’immersion et l’impact émotionnel du récit.

Certaines scènes tutoient le cinéma, et l’ensemble bénéficie d’une direction artistique ultra-maîtrisée, à la fois sobre et chargée de symbolique.

Death Stranding 2 ne révolutionne pas le médium, mais il le pousse dans ses retranchements. En reprenant les fondations du premier opus et en les enrichissant, Kojima Productions offre une suite plus accessible, plus équilibrée, et toujours aussi singulière.

Avec ses plus de 35 heures de campagne, ses décors à couper le souffle, et une narration toujours aussi déroutante qu’attachante, Death Stranding 2 s’impose comme l’un des jeux majeurs de 2025.