Prévu pour le 12 septembre 2025, Borderlands 4 s’annonce comme le plus grand épisode de la saga, aussi bien en termes de contenu que de promesses techniques. Mais alors que Gearbox lève le voile sur un univers massif et sans temps de chargement, une autre question agite la communauté : le jeu sera-t-il vendu 80 $ ?
Randy Pitchford relance le débat sur le prix des jeux
La polémique est née d’un simple message sur X (anciennement Twitter). Un internaute demande si Borderlands 4 sera proposé à 80 $ à l’image de certains titres propriétaires sur Switch 2 et Xbox. La réponse du patron de Gearbox, Randy Pitchford, va faire couler beaucoup d’encre :
« Ce n’est pas à moi de décider. »
Mais surtout, il ajoute :
« Si vous êtes un vrai fan, vous trouverez forcément le moyen de le concrétiser. Mon magasin de jeux local proposait Starflight pour Sega Genesis à 80 $ en 1991, alors que je sortais du lycée et travaillais au SMIC chez un glacier de Pismo Beach, et j’ai trouvé le moyen de le concrétiser. »
Un message reçu comme un affront par une partie de la communauté, qui y voit une tentative de culpabilisation des joueurs modestes. Certains rappellent que l’économie mondiale actuelle n’a rien à voir avec celle des années 90, et que 80 $ représente un vrai obstacle pour de nombreux joueurs.
Kairos : un monde sans limites… et sans minicarte

Si la polémique autour du prix de Borderlands 4 fait grincer des dents, le jeu lui, continue de susciter l’excitation. Lors de la PAX East, Randy Pitchford a dévoilé les grandes lignes de l’univers de Kairos, un monde ouvert que Gearbox décrit comme le plus vaste jamais conçu pour la licence.
L’ambition est claire : aucun temps de chargement, une carte gigantesque où chaque élément visible à l’écran est réellement atteignable. Pas de skybox trompeuse ici : montagnes, structures lointaines ou paysages suspendus dans le ciel… tout peut être exploré.
Autre changement radical : l’abandon pur et simple de la minicarte, remplacée par une boussole directionnelle, conçue pour encourager une exploration plus libre et instinctive.
« Vous voyez un sommet à l’horizon ? Vous pouvez y aller. Rien n’est factice. Une minicarte n’a plus de sens quand vos objectifs sont à des kilomètres dans toutes les directions », a expliqué Pitchford.
Un choix audacieux, qui pourrait profondément transformer la manière de naviguer dans l’univers de Borderlands, tout en conservant ce qui fait l’identité de la saga : la liberté, la folie, et l’envie de tout fouiller.