C’est désormais officiel : Grand Theft Auto VI ne sortira pas au printemps 2026 comme prévu, mais le 19 novembre 2026, soit un report de cinq mois et vingt-quatre jours. L’annonce est tombée lors des résultats financiers de Take-Two Interactive, et elle a immédiatement secoué le marché : l’action de la société a plongé de près de 30 $ dans les échanges après la clôture.
Rockstar assume pleinement cette nouvelle attente :
“Nous sommes désolés d’ajouter encore du temps à ce long développement, mais ces mois supplémentaires nous permettront d’atteindre le niveau de finition que vous attendez et méritez.”
Zelnick défend la décision : “Nous visons la perfection”
Interrogé par IGN, le PDG de Take-Two Strauss Zelnick a assuré que ce report s’inscrivait dans la philosophie de qualité du studio
“Nous avons eu plus de temps pour développer le titre. Nous sommes reconnaissants qu’il reste dans le même exercice fiscal, et surtout reconnaissants envers Rockstar qui cherche constamment la perfection.”
Dans un autre entretien avec The Game Business, Zelnick a précisé :
“Quand nous fixons une date, nous y croyons vraiment. Mais si un jeu nécessite plus de travail pour devenir la meilleure version possible, nous lui donnerons ce temps. C’est exactement ce qui s’est passé.”
Un report attendu, mais une hype toujours colossale

Ce n’est pas la première fois que GTA 6 change de calendrier : le jeu devait initialement paraître à l’automne 2025, avant d’être décalé à mai 2026. Ironie du sort, ce nouveau report intervient exactement six mois après la diffusion du second trailer, le 6 mai 2025.
Malgré tout, l’attente reste monumentale : GTA 6 est considéré comme “le jeu le plus important de l’histoire du divertissement”, selon certains analystes. C’est le premier épisode principal depuis GTA V en 2013, et les prévisions évoquent plus de 40 millions d’exemplaires vendus la première année.
Polémiques et spéculations autour du prix

Un autre sujet agite la communauté : le prix potentiel. Certains observateurs pensent que GTA 6 pourrait inaugurer une tarification à 100 $, une décision que d’autres éditeurs pourraient suivre. Même un acteur de GTA V a affirmé que le jeu “vaudrait largement ce prix, vu son ampleur”.
Pendant ce temps, Rockstar fait face à des tensions internes. Le studio a récemment licencié plusieurs dizaines d’employés pour “faute grave”, accusés d’avoir divulgué des secrets. Mais un syndicat affirme qu’il s’agissait plutôt de salariés tentant de se syndiquer, relançant le débat sur la culture du travail dans l’industrie.
Malgré la déception, le message de Take-Two est clair : GTA 6 doit être un événement sans équivalent. Si ce temps supplémentaire permet à Rockstar de livrer un titre à la hauteur de la légende, les fans — et les marchés — finiront sans doute par pardonner cette énième attente.




