Annoncé en juin dernier, Romeo is a Dead Man avait jusqu’ici gardé une bonne part de mystère. Mais grâce à un billet fraîchement publié sur le PlayStation Blog, le studio Grasshopper Manufacture, mené par l’incontournable Suda51, en dit davantage sur son prochain projet. Entre combats sanglants, boss délirants et puzzles inattendus, le jeu s’annonce fidèle à l’ADN excentrique du créateur japonais.
Une enquête aux confins de l’espace-temps

Le joueur incarne Romeo Stargazer, alias DeadMan, un agent spécial du FBI membre de la division très particulière des Space-Time Police. Sa mission : voyager à travers différentes époques et dimensions pour affronter des ennemis étranges et résoudre des enquêtes improbables. Mais l’aventure démarre de manière radicale : Romeo meurt dès le début… avant d’être ressuscité par un dispositif planté dans son crâne. Une entrée en matière aussi dramatique que barrée, digne de l’imaginaire Suda51.
Un gameplay entre hémoglobine et créativité

L’ADN du jeu repose sur un système de combat dynamique, alternant attaques légères, lourdes, corps-à-corps ou à distance. Le joueur pourra manier aussi bien un katana qu’un pistolet, dans une danse sanglante où le gore se transforme en spectacle cathartique. Les ennemis promettent d’être variés, des simples Rotters aux boss déjantés comme Everyday Is Like Monday. Grasshopper met clairement l’accent sur la mise en scène et la générosité visuelle de ses affrontements.
Un univers visuel éclaté et surprenant

L’une des grandes promesses de Romeo is a Dead Man réside dans sa direction artistique. Les séquences d’action sont décrites comme presque photoréalistes, tandis que les phases scénarisées joueront avec des styles graphiques multiples, en fonction des moments clés du récit. Une esthétique volontairement « éclatée », qui renforce le côté imprévisible et expérimental du projet.
Des puzzles pour varier les plaisirs

Si le cœur du jeu repose sur l’action frénétique, les développeurs n’ont pas oublié d’intégrer une dimension plus cérébrale. Des énigmes et mini-puzzles viendront ponctuer l’aventure. Décrits comme suffisamment corsés pour stimuler les joueurs, mais assez accessibles pour ne pas casser le rythme, ils devraient offrir une respiration bienvenue entre deux séquences de combat.
Au-delà des mécaniques, c’est surtout l’esprit qui frappe. Romeo is a Dead Man porte déjà la marque de Suda51 : humour absurde, violence outrancière et imagination débridée. L’implication de Ren Yamazaki aux côtés du créateur renforce encore la curiosité autour de ce projet, qui s’annonce comme un cocktail explosif d’action, de bizarrerie et de créativité brute.