Le voile se lève enfin sur The Blood of Dawnwalker, le premier projet de Rebel Wolves, jeune studio monté par d’anciens vétérans de CD Projekt RED (The Witcher 3). Avec ce RPG d’action en monde ouvert, prévu pour 2026 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, les développeurs signent une déclaration d’intention sombre et viscérale, portée par un gameplay hybride entre tactique, narration à choix multiples et survie vampirique. On a enfin pu découvrir les premières images de gameplay, et autant dire que l’ambition est palpable.
Une ville gothique et vivante, un héros assoiffé de sang
La séquence dévoilée met en scène Coen, un demi-vampire hanté par une mission personnelle : sauver sa famille retenue au château de Griefberg. Dès les premières minutes, il débarque dans la cité de Vale Sangora, une mégalopole tentaculaire qui sert de hub narratif et d’espace de jeu ouvert. Le joueur est libre d’arpenter ses ruelles, d’écouter les conversations aléatoires des PNJ, ou de se frotter aux différentes factions qui y cohabitent.

Le monde de Dawnwalker regorge d’activités annexes : exploration de ruines, sabotages de convois de sang, affrontements contre des bandits ou découvertes de trésors dissimulés. Mais tout est pensé pour nourrir une ambiance sombre et pesante, entre magie noire, intrigues vampiriques et tensions sociales.
La faim comme mécanique centrale
Dans cet univers où la lumière du jour est votre ennemie, The Blood of Dawnwalker intègre un système de survie original. Coen ne régénère pas sa santé à la lumière, et doit se nourrir une fois la nuit tombée. Humains et bêtes deviennent alors des proies : au joueur de décider s’il vaut mieux les assommer… ou les vider de leur sang. Chaque choix a des conséquences : tuer un PNJ important pourrait nuire à l’intrigue, tandis qu’un comportement trop agressif rendra les gardes plus suspicieux.

La gestion de la faim est directement liée à la jauge de vie. Plus vous attendez, plus vous devenez vulnérable. Le jeu pousse donc à jongler entre discrétion, brutalité et stratégie, tout en assumant un sous-texte moral omniprésent.
Un système de combat entre tactique, griffe et magie
Côté affrontements, Rebel Wolves s’éloigne des hack’n’slash frénétiques. Le gameplay puise davantage dans Kingdom Come: Deliverance, avec un système d’attaques directionnelles où il faut lire les ouvertures de l’adversaire pour frapper efficacement.

Coen peut alterner entre combats à l’épée, attaques à mains nues et pouvoirs vampiriques. Ces derniers se débloquent via trois arbres de compétences distincts : Humain, Vampire, et Partagé. Ils permettent de moduler l’approche du joueur avec des capacités comme :
- Sang Brûlant : inflige des dégâts physiques sur la durée ;
- Attaque Artérielle : exécute ou décapite l’ennemi ;
- Pas de l’Ombre : bond surnaturel à courte distance ;
- Déplacement Planaire : escalade de murs et plafonds ;
- Mode Concentration : révèle objets interactifs dans l’environnement.
Le rythme des affrontements repose donc sur une combinaison intelligente entre timing, gestion des pouvoirs et lecture du terrain.
Des antagonistes nuancés et une narration à embranchements
The Blood of Dawnwalker ne se contente pas de multiplier les mécaniques : il développe aussi une narration riche en ramifications. L’un des exemples marquants reste la rencontre avec Xanthe, une vampire millénaire liée au grand antagoniste du jeu. Redoutable en combat grâce à ses pouvoirs de contrôle du sang, elle n’est pas qu’un simple boss.

Xanthe propose une série de quêtes narratives autour de son passé, de ses motivations et de ses dilemmes. Il est possible de la vaincre, de la rallier ou de dialoguer selon vos choix. Une approche qui semble être la norme dans ce titre, où chaque décision – même mineure – peut modifier les équilibres du monde et l’issue de certaines intrigues.
Prévu pour 2026 sur Xbox Series X|S, PS5 et PC, The Blood of Dawnwalker s’annonce comme un RPG mature, exigeant et résolument sombre. Rebel Wolves y injecte une vision singulière de la fantasy vampirique, à la croisée des chemins entre Vampire: The Masquerade, The Witcher et Dishonored. Le projet n’en est qu’à sa phase pré-bêta, mais ce premier aperçu montre déjà un univers dense, un gameplay profond, et une vraie direction artistique.
S’il parvient à tenir ses promesses, Dawnwalker pourrait bien devenir l’une des références du genre à sa sortie.