Alors que Sony traverse une génération PS5 en demi-teinte sur le plan créatif, avec peu d’exclusivités maison et plusieurs échecs dans le secteur des jeux-service, le constructeur n’a pourtant jamais été aussi rentable. L’explication ne se limite pas au seul hardware : la stratégie multimédia de PlayStation s’étend désormais bien au-delà de la console.
Et selon une rumeur relayée par SEScoops, cette ambition pourrait franchir un cap spectaculaire.
Sony capitalise de plus en plus sur ses licences phares, qu’il décline en films et séries pour le grand public. The Last of Us, Uncharted ou Gran Turismo ont permis à la marque PlayStation de s’imposer comme un acteur clé de l’entertainment mondial, en touchant un public plus large.

Mais à en croire SEScoops, généralement reconnu pour ses scoops autour de la AEW, Sony envisagerait de frapper un grand coup : racheter une partie des actifs de Warner Bros. Discovery, dont sa branche jeux vidéo, ainsi que les droits de plusieurs franchises majeures.
Selon la source SEScoops, Sony viserait la future division issue de la scission de Warner Bros. Discovery, prévue pour mi‑2026. Cette restructuration permettrait au groupe japonais de ne pas acquérir l’ensemble du conglomérat, mais uniquement les filiales stratégiques : HBO Max, les licences associées à Warner Bros., et surtout son catalogue vidéoludique.
Cela inclurait des marques emblématiques comme Batman, Game of Thrones ou Harry Potter, qui pourraient rejoindre l’écosystème PlayStation. Une opération qui, si elle se concrétise, donnerait à Sony un avantage massif en termes de propriétés intellectuelles, en plus de son line‑up déjà solide avec Spider‑Man, God of War ou Ghost of Tsushima.

Reste que cette information, aussi ambitieuse soit-elle, doit être relativisée. SEScoops n’est pas une source habituellement reconnue pour ses scoops technologiques ou économiques, et ses révélations sont principalement centrées sur l’univers de la AEW (la ligue de catch détenue par WB). Cette mention ne diminue pas l’impact de la rumeur, mais sert de rappel utile quant à son contexte d’origine.
Le cas du rachat d’Activision Blizzard par Microsoft montre que l’absorption de mastodontes de l’industrie est scrutée de près par les autorités antitrust. Sony aurait donc fort à faire pour obtenir l’aval des régulateurs, notamment en Europe, aux États-Unis et en Chine.
Même si cette rumeur reste à confirmer, elle illustre la dynamique actuelle du marché : la convergence entre jeu vidéo, cinéma et streaming n’est plus un rêve, mais une bataille stratégique. Et Sony, loin d’être en retrait malgré une génération PS5 moins flamboyante que la précédente, semble bien décidé à redéfinir l’avenir du divertissement interactif – à condition que SEScoops ne se soit pas trompé cette fois.