Konami a profité de la Gamescom pour dévoiler une nouvelle bande-annonce de Silent Hill f, l’un des projets les plus attendus de la franchise. Ce nouvel épisode, qui met en scène une héroïne inédite, Hinako Shimizu, s’annonce à la fois fidèle à l’esprit de la saga et radicalement différent grâce à son cadre : un Japon rural inspiré des années 1960.
Un cadre inédit, mais des échos familiers
Le trailer multiplie les références à l’univers Silent Hill, comme la sonnerie de téléphone reconnaissable entre mille, tout en imposant une atmosphère singulière. On y découvre Hinako, explorant sa maison réduite à l’état de ruine, plongée dans une ambiance de décrépitude et de malaise. En arrière-plan, une voix féminine l’accompagne et lui rappelle sa mission : dire adieu à son ancienne vie en détruisant, de ses propres mains, les vestiges de son passé.

L’intrigue suggère un pacte sinistre : après avoir sauvé une mystérieuse entité, Hinako se retrouve condamnée à un funeste marché, celui de céder sa propre vie en échange de l’âme qu’elle a arrachée.
Le face-à-face avec soi-même
La séquence la plus marquante du trailer reste ce moment glaçant où Hinako, armée d’un tuyau ensanglanté retrouvé sur une scène de crime, se confronte à une version plus propre, plus froide, d’elle-même. Dans une pièce délabrée, les deux femmes se font face en silence. Puis, sans un regard, le double d’Hinako prononce une phrase cinglante : « S’il te plaît, meurs. » Un passage qui illustre parfaitement le ton psychologique et introspectif que la série n’a jamais cessé de cultiver.

La conclusion du trailer introduit une nouvelle figure, drapée de blanc et masquée d’un kitsune, symbole profondément ancré dans le folklore nippon. Celle-ci évoque la difficulté de dire adieu aux amis d’enfance, avant qu’Hinako n’acquiesce d’un ton résigné : « Il le fallait bien. » Le tout se referme sur un plan sanglant, renforçant l’impression d’un récit où l’intime et l’horreur se confondent.
Avec Silent Hill f, Konami semble vouloir offrir un épisode à la fois respectueux de l’héritage de la licence et capable de se réinventer. En s’ancrant dans un Japon des années 60 chargé de symbolisme, ce nouvel opus promet une expérience où introspection, peur et tradition se croisent pour créer une horreur psychologique renouvelée.