Presque trente ans après l’épidémie qui a marqué à jamais le survival-horror, Resident Evil revient là où tout a commencé. Avec Resident Evil Requiem, Capcom choisit de replonger les joueurs dans l’enfer de Raccoon City, un décor aussi culte que traumatisant, pour ce qui s’annonce comme un chapitre charnière de la saga.
Le poids des souvenirs

Dans un entretien accordé à 4Gamer (traduit par Automaton-Media), le réalisateur Koshi Nakanishi a expliqué ce choix narratif : l’histoire de Grace et le besoin d’explorer les cicatrices laissées par l’épidémie chez les survivants. Le producteur Masato Kumazawa a, quant à lui, trouvé une métaphore évocatrice : « du riz oublié dans un cuiseur pendant une semaine – on hésite à l’ouvrir, mais la curiosité finit toujours par l’emporter ». Une image qui résume bien la démarche : affronter un passé que l’on redoute, mais qui continue de hanter.
Un hommage pour les 30 ans de la saga

Alors que la licence s’apprête à souffler ses 30 bougies, Capcom insiste sur le symbole que représente ce retour. « Requiem » est présenté comme une œuvre mémorielle, un dernier chant funèbre pour les victimes de la catastrophe, dont Alyssa, et une tentative de tourner définitivement la page. Plus qu’un simple décor nostalgique, Raccoon City devient ici un personnage à part entière, témoin de la douleur et des souvenirs persistants.
Une double perspective inédite

Au-delà de son cadre narratif, Resident Evil Requiem innove aussi sur le plan ludique. Pour la première fois, les joueurs pourront alterner à tout moment entre vue à la première personne et à la troisième personne. Une manière de conjuguer l’intensité immersive des récents épisodes et la lisibilité plus classique des anciens volets. Capcom promet une « peur addictive », mais surtout un rythme pensé pour éviter l’usure, en alternant moments de tension extrême et phases plus respirables.
Prévu pour le 27 février 2026 sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC, Resident Evil Requiem s’impose déjà comme un événement. Plus qu’un simple retour aux sources, il s’annonce comme une mise en abyme de la mémoire collective de la série, et peut-être le chapitre qui scellera définitivement le destin de Raccoon City.




