Zach Cregger, réalisateur remarqué de Barbarian et tout juste auréolé du succès de Weapons (Évanouis) au box-office, s’attaque à un nouveau défi : revisiter Resident Evil sur grand écran. Attendu le 18 septembre 2026 et produit par Sony, ce reboot entend se démarquer radicalement des précédentes adaptations tout en restant profondément ancré dans l’univers du jeu vidéo culte de Capcom.
Contrairement aux films signés Paul W.S. Anderson ou Johannes Roberts, la version de Cregger ne recyclera ni intrigue ni personnages issus des longs-métrages précédents. “C’est un scénario original. Une histoire étrange que j’ai écrite et que j’adore. Elle n’a rien à voir avec les autres films”, a-t-il confié à The Hollywood Reporter. Le cinéaste revendique une approche “fraîche, edgy et bizarre”, fidèle à la tension et à l’atmosphère qui ont fait le succès de la franchise vidéoludique.

Dans une interview accordée à Inverse, Cregger a clarifié un point qui ne manquera pas de faire réagir les fans : son film ne mettra pas en scène Leon S. Kennedy, Chris Redfield ou Jill Valentine. “Je raconte une histoire qui est un hommage aux jeux et qui respecte leur lore, mais c’est une autre histoire. Leon a déjà son histoire dans les jeux, et les fans l’ont déjà vécue.” Un choix assumé, qui permet au réalisateur de se concentrer sur une intrigue inédite tout en respectant les codes établis par Capcom.
Si le tournage n’a pas encore commencé, il devrait se lancer fin 2025 ou début 2026 pour respecter la sortie programmée. Aucun nom n’a été confirmé au casting, mais la rumeur évoque Austin Abrams (Euphoria), qui a récemment collaboré avec Cregger sur Weapons. L’information reste à confirmer, mais elle alimente déjà les spéculations.

La sortie du film coïncidera avec une période clé pour Resident Evil. Le prochain opus vidéoludique, Resident Evil Requiem, arrivera sur consoles et PC le 27 février 2026, quelques semaines avant les 30 ans de la saga. Capcom a récemment surpris les fans avec un clin d’œil humoristique réunissant Leon S. Kennedy et le célèbre hibou de Duolingo, mais Cregger prévient : son adaptation ne versera pas dans la comédie.
En misant sur une histoire totalement inédite, Cregger prend le risque de bousculer les attentes des puristes, tout en s’offrant la liberté de livrer un film capable de surprendre. S’il parvient à capturer la tension, l’ambiance et le sentiment d’isolement propres aux jeux, ce reboot pourrait bien devenir l’une des adaptations vidéoludiques les plus marquantes de ces dernières années.