Nintendo défend la nouvelle tarification des jeux Switch 2 et insiste sur leur valeur

La Nintendo Switch 2 est enfin là, et si la console a su séduire dès son lancement, un détail continue de faire débat au sein de la communauté : le prix des jeux. En tête de liste, Mario Kart World, proposé jusqu’à 90 euros, fait grincer des dents.

Alors que les joueurs PS5 ont dû s’habituer aux jeux vendus 70 €, ce nouveau palier fixé par Nintendo choque, même chez les habitués des titres premium. Beaucoup s’interrogent : jusqu’où ira l’inflation vidéoludique ?

Cette augmentation intervient dans un contexte où les microtransactions sont omniprésentes dans les jeux AAA. Le combo “jeu plein tarif + contenu additionnel payant” devient difficile à justifier pour une partie du public, qui espérait davantage de transparence ou de contenu réellement inclus.

Dans une interview donnée à IGN, Bill Trinen, porte-parole bien connu de Nintendo of America, a défendu cette politique tarifaire. Selon lui, la question ne se résume pas au prix affiché, mais à la valeur de l’expérience proposée :

Autrement dit, Nintendo ne souhaite pas uniformiser ses prix, mais ajuster le coût en fonction du contenu. Une approche qui devrait s’appliquer également à d’autres titres majeurs à venir sur Switch 2.

La déclaration de Trinen rejoint un constat plus global : les coûts de production des jeux explosent. Graphismes plus détaillés, mondes plus vastes, mises à jour post-lancement… Les studios doivent suivre la cadence, souvent au détriment du portefeuille des joueurs.

Mais cette stratégie est-elle viable à long terme ? Si certains fans inconditionnels de Nintendo n’hésiteront pas à investir 90 € dans Mario Kart World, d’autres risquent de se détourner ou d’attendre des promotions. Surtout si le jeu propose par la suite des DLC ou des achats intégrés.

Nintendo parie gros sur la qualité perçue de ses exclusivités pour justifier une hausse des prix. Reste à voir si cette promesse se concrétise manette en main. Une chose est sûre : avec la Switch 2, le jeu vidéo entre dans une nouvelle ère… où la valeur perçue pourrait bien redéfinir ce que nous sommes prêts à payer.