Sucker Punch lève le voile sur les nouvelles mécaniques de Ghost of Yōtei, suite spirituelle de Ghost of Tsushima, attendue pour le 2 octobre sur PS5. Loin d’un simple copier-coller, ce nouvel épisode s’appuie sur les fondations du premier jeu tout en injectant des idées inédites, à la fois dans le système de combat et dans l’exploration. Voici ce qu’il faut retenir.
Un arsenal polyvalent pour un gameplay plus organique
Adieu les postures de combat de Jin Sakai, place à un véritable éventail d’armes à maîtriser. Le joueur incarne cette fois Atsu, une nouvelle protagoniste capable de manier non seulement le traditionnel katana, mais aussi une lance (yari), des lames jumelles, un kusarigama (faucille enchaînée) et un odachi, imposante épée à deux mains. Ce changement marque une évolution naturelle du système de Ghost of Tsushima.

“On a remplacé les postures par des types d’armes, mais l’idée reste la même : s’adapter à chaque ennemi,” explique Nate Fox, co-directeur du jeu, dans une interview à IGN.
Chaque arme dispose de capacités spécifiques, comme repousser un adversaire au bord d’un précipice avec une lance, ou exécuter des attaques tournoyantes avec les doubles sabres. Le changement d’arme à la volée devient la clé pour optimiser son approche, mais le studio laisse une grande liberté aux joueurs.
“Si vous voulez finir le jeu uniquement avec vos doubles sabres parce que ça a du style, libre à vous. Le système vous laisse cette flexibilité,” poursuit Fox.
Un choix qui illustre bien la philosophie du studio : proposer de la profondeur sans imposer de rigidité.
Le shamisen : un instrument de musique aux vertus insoupçonnées

Mais Ghost of Yōtei ne se limite pas au combat. L’autre grande nouveauté, c’est le shamisen, un instrument hérité de la mère d’Atsu. Présenté brièvement lors du dernier State of Play, il s’agit en réalité d’un outil d’exploration à part entière. En apprenant et en jouant certaines mélodies, Atsu pourra localiser divers éléments cachés de l’open world.
“Il existe des chansons à découvrir dans le monde. Certaines guident vers des cosmétiques, d’autres vers des activités spécifiques,” révèle Jason Connell, également co-directeur du jeu.
Ainsi, la Chanson de la Vanité permettrait de repérer de nouvelles tenues, tandis que d’autres morceaux pourraient guider vers les onsens (pour améliorer la santé maximale), les Bamboo Strikes (nouvelle version des défis de précision pour booster l’Esprit, équivalent du Resolve), ou encore vers des sanctuaires à découvrir. Mention spéciale pour la Chanson du Loup, dont les effets exacts restent encore mystérieux, mais qui pourrait avoir un lien direct avec l’apparition du fameux Wolf Pack, nouvelle mécanique révélée plus tôt.
Ce système rappelle la Tenue du Voyageur dans Ghost of Tsushima, tout en y ajoutant une dimension plus immersive et interactive. Il encourage l’exploration active, récompense la curiosité, et participe à l’atmosphère méditative qui faisait déjà le charme du premier opus.
Un monde ouvert dans la lignée de Tsushima

Techniquement, Ghost of Yōtei s’annonce dans la continuité directe de son prédécesseur. Le jeu proposera une durée de vie similaire, une carte d’ampleur équivalente et une narration toujours aussi centrée sur le développement personnel du héros (ou ici, de l’héroïne). Sucker Punch n’a pas cherché à tout révolutionner, mais à enrichir l’existant avec plus de verticalité dans l’exploration, plus de variétés dans les affrontements, et une ambiance encore plus enracinée dans les traditions japonaises.
À deux mois de sa sortie, Ghost of Yōtei montre les signes d’une suite maîtrisée et ambitieuse, qui comprend ce que les joueurs ont aimé dans Tsushima, tout en osant aller plus loin. Le nouveau système d’armes promet une diversité tactique bienvenue, et le shamisen pourrait bien devenir l’un des outils d’exploration les plus originaux de ces dernières années.
Rendez-vous le 2 octobre 2025 sur PlayStation 5 pour découvrir si Ghost of Yōtei tiendra toutes ses promesses.