Alors que la Gamescom approche à grands pas, Cronos: The New Dawn, le prochain survival horror de Bloober Team, continue de se dévoiler. Le studio polonais, connu pour ses expérimentations narratives dans Layers of Fear ou The Medium, entend bien pousser plus loin l’interactivité émotionnelle. Cette fois, ce sont les fins du jeu qui s’annoncent aussi multiples que nuancées, loin des binarités classiques du genre.
Dans une interview accordée à MP1st, Jacek Zięba, directeur du jeu, a confirmé que Cronos: The New Dawn proposera plusieurs conclusions possibles, à l’image de certains classiques comme Silent Hill 2 ou Resident Evil 2. Mais ici, aucune ne sera désignée comme “la bonne” ou “la mauvaise”.

« C’est votre décision ce que vous pensez être une bonne ou une mauvaise fin », explique Zięba. « Même au sein de notre équipe, il y a débat. Ce flou est volontaire. »
Ce positionnement éthique est au cœur de la philosophie du jeu, comme le souligne Grzegorz Like, scénariste principal et narrative designer :
« Dans l’horreur psychologique, on ne veut pas tomber dans une logique de “bad ending” ou “good ending”. On voulait des choix qui provoquent des débats, des réflexions, des zones grises. »
Pour soutenir cette approche narrative, Cronos plonge le joueur dans une réalité alternée, entre la Pologne des années 80 et un futur post-apocalyptique, ravagé par un événement mystérieux : Le Changement. Le joueur incarne un Voyageur du Collectif, chargé d’explorer les deux époques et d’en percer les secrets.

Mais le monde moderne n’a rien de rassurant. Le danger rôde sous la forme des Orphelins, des créatures mutantes capables de fusionner leurs restes pour devenir plus puissantes. Un système d’évolution organique terrifiant, qui renforce la tension en jeu et souligne la fragilité du protagoniste face à un environnement de plus en plus hostile.
Prévu pour l’automne 2025 sur PS5, Xbox Series X|S et PC, Cronos: The New Dawn sera jouable en avant-première sur le stand Xbox lors de la Gamescom, du 20 au 24 août. Une belle vitrine pour un titre qui entend marier ambition narrative, tension psychologique et direction artistique rétro-futuriste.

Avec ce nouveau projet, Bloober Team confirme son virage vers une horreur plus mature et introspective. Reste à voir si ce pari narratif — où le joueur est juge de sa propre fin — saura résonner durablement auprès des amateurs du genre.




