Coup dur pour les fans de la saga GTA : alors que la sortie de Grand Theft Auto VI était jusqu’ici prévue pour l’automne 2025, Rockstar Games vient d’annoncer un report de 388 jours. Le jeu est désormais attendu pour mai 2026. Un décalage qui, s’il peut sembler brutal, ne surprend pas vraiment ceux qui suivent de près les coulisses du développement.
C’est le journaliste Jason Schreier (Bloomberg) qui a lâché l’info en premier via un post sur les réseaux sociaux. Selon lui, la direction de Rockstar n’a jamais cru réaliste une sortie en 2025. Les équipes faisaient déjà face à une charge de travail colossale, et les délais étaient tout simplement trop serrés pour livrer un jeu à la hauteur des attentes.
“Ils avaient trop de travail et pas assez de temps”
Cette décision aurait donc été motivée par une volonté ferme : éviter le crunch, ce phénomène tristement célèbre dans l’industrie, où les développeurs enchaînent les semaines de travail démesurées à l’approche d’un lancement.
Rockstar Games ne s’en cache pas : GTA 6 est leur projet le plus ambitieux à ce jour. Les attentes sont monumentales, et le studio entend bien livrer un titre qui repoussera les standards du monde ouvert. À ce niveau d’exigence, mieux vaut prendre quelques mois de plus que sortir un jeu inabouti.

Ce report pourrait aussi rebattre les cartes du plan de communication. Contrairement aux rumeurs d’une promo courte et maîtrisée, Rockstar pourrait être contraint de révéler davantage de contenu en amont pour maintenir l’enthousiasme autour du jeu. Un nouveau trailer ou des séquences de gameplay pourraient ainsi débarquer dans les mois à venir.
Si ce report est un coup dur pour la communauté, il reste cohérent avec la philosophie de Rockstar. Le studio l’a prouvé à maintes reprises : la qualité prime sur le calendrier. Et quand on se souvient du lancement de GTA V ou de Red Dead Redemption 2, on peut difficilement leur donner tort.
GTA 6 est bien parti pour devenir le plus gros événement vidéoludique de la décennie. Et si cela nécessite quelques mois supplémentaires, alors soit. L’essentiel, c’est que le résultat final soit à la hauteur du mythe.